rituel


la fin. il faut bien y arriver.
car, ici bas, toute chose arrive inévitablement à la fin… et nous y sommes, à la fin de ce voyage. c’est notre dernière journée en afrique, sous le soleil de bamako.

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hier soir la représentation s’est déroulée devant une salle peu remplie mais la qualité d’écoute et de réaction était magnifique. du plaisir. l’afrique a définitivement changé le spectacle. tout s’est concrétisé à partir d’une coupe de texte de 10mn renforcée par une partie chorégraphiée de 5mn et le spectacle a atteint quelque chose d’encore plus universel, plus loin du sens pour en prendre paradoxalement encore plus, du sens. plus court et plus concis pour mieux cerner le sujet.
à bamako, encore plus qu’à ouagadougou, j’ai vraiment eu l’impression de proposer à chaque spectateur un rituel cathartique et laïque. en commençant avec un arlequin à la présence de clown, dans la légèreté du burlesque, pour ouvrir la cérémonie. puis en durcissant le propos en affolant le langage par le rire et la parole pour arriver au cœur du spectacle, dans le vide et le rien. un temps. puis questionnement sur l’identité, celle de chacun, celle du sujet… arlequin. et de là, c’est l’envol dans la présence pure du corps qui culmine dans un récitatif de nô, avant de s’effondrer dans l’anarchique désarticulation du sujet. vaudou. rien. retour au réel. et voilà.
hier soir, nous avons aussi rencontré kattly noël, déesse vaudou de la danse contemporaine de bamako. on a rdv pour un thé en fin d’après-midi avant de prendre l’avion pour paris.
à suivre… toujours

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